Les différents types de pièges chez les plantes carnivores du genre Nepenthes
Piège viscoélastique chez la plante carnivore Nepenthes rafflesiana
Film 1 : Sort d’une mouche jetée face ventrale dans l’eau
Ce film à vitesse rapide (500 images/s, durée = 0.4 s) montre la chute et l’échappement d’une mouche (Calliphora vomitoria) lancée dans l’eau sur sa face ventrale.
Film 2 : Sort d’une mouche jetée face dorsale dans l’eau
Ce film à vitesse rapide (500 images/s, durée = 1.6 s) montre la chute et l’échappement d’une mouche (Calliphora vomitoria) lancée dans l’eau sur sa face dorsale.
Film 3 : Sort d’une mouche jetée face ventrale dans le fluide digestif
Ce film à vitesse rapide (500 images/s, durée = 1.6 s) montre la chute et la rétention d’une mouche (Calliphora vomitoria) lancée sur sa face ventrale dans le fluide digestif de Nepenthes rafflesiana. Les mouvements de la mouche induisent à la fois un cisaillement et un étirement du fluide à forts nombres de Deborah (10<De<100), générant ainsi d’importantes forces élastiques de rétention (Le nombre de Deborah De est défini comme le ratio du temps de relaxation élastique du fluide sur la demi période de mouvement de l’insecte, cf. Gaume and Forterre, PlosOne 2007).
Film 4 : Sort d’une mouche jetée face dorsale dans le fluide digestif
Ce film à vitesse rapide (500 images/s, durée = 1.5 s) montre la chute et la rétention d’une mouche (Calliphora vomitoria) lancée sur sa face dorsale dans le fluide digestif de Nepenthes rafflesiana. La mouche est mouillée par le liquide digestif et est incapable de bouger ses ailes et d’extraire ses pattes, qui sont retenues par des filaments typiques des fluides viscoélastiques complexes tels que le mucus ou la salive.
Piège reposant sur une surface cireuse glissante : le cas de Nepenthes hemsleyana
Ouvrière de Polyrhachis pruinosa remontant en vain la paroi de l’urne. La fourmi dérape sur une couche de cire épicuticulaire glissante.
Piège reposant sur une fourmi symbiotique chassant à l’affût : le cas de Nepenthes bicalcarata
Des ouvrières de la fourmi Polyrhachis pruinosa (en noir) tombées dans l’urne de la myrmécophyte N. bicalcarata se font attaquer par les fourmis symbiotiques Camponotus schmitzi (en marron) embusquées sous un repli de l’urne. Ces dernières aident la plante carnivore à capturer ses proies. On a affaire à une interaction mutualiste entre la plante-hôte et ses fourmis symbiotiques.